Les maladies psychiatriques représentent un problème de santé majeur à l'échelle mondiale et affectent des millions de personnes chaque année. A titre d'exemple, en 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes - présentait un trouble mental avec une prévalence plus forte pour les troubles anxieux et dépressifs. Malheureusement, d'après les rapports de l'organisation mondiale de la santé (World Health Organization). ce chiffre a considérablement augmenté, de l'ordre de 26% en 2020, du fait de la pandémie (COVID-19). Et nous ne pouvons que présupposer qu'avec les futurs enjeux (crise climatique, guerres...) ces chiffres ne feront qu'augmenter dans les années à venir.  

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"Les maladies psychiatriques n'ont pas de biomarqueurs fiables"     Professeur Pierre Marquet​

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   Face à cette augmentation inquiétante dans la population mondiale et aux enjeux diagnostiques que représentent les troubles psychiatriques, le Professeur Marquet, chef de service du Centre des Neurosciences Psychiatriques de l'hôpital de Cery à Prilly (CHUV-Lausanne en Suisse), psychiatre de formation, ingénieur physicien et titulaire d'une Chaire d'excellence au Canada en Neurophotonique a initié ce projet de Neuroimagerie depuis une dizaine d'année. 

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Professeur Marquet s'est alors entouré de professionnels aux compétences diverses et complémentaires pour constituer ses deux groupes de recherche pluridisciplinaire, l'un au Canada (Québec) et l'autre en Suisse (Lausanne) afin de mettre à profit cette convergence d'expertises et ainsi développer des technologies de Neuroimagerie innovantes au service de la santé psychiatrique.

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Le projet Neur-xplorer découle directement de nos avancées et démarre avec l'accueil du patient dans notre centre de recherche jusqu'à l'exploration terminale fouillée du fonctionnement de son réseau neuronal. In fine, cette exploration en profondeur du fonctionnement des neurones permettra entre autres, de raccourcir le délai diagnostic des maladies psychiatriques, sachant que le délai actuel se situe aux alentours de 5 à 8 ans ; d'étudier la physiopathologie de la maladie par l'étude des comportements neuronaux ; d'identifier les altérations neurobiologiques cellulaires patients-dépendants qui aideront à l'identification de biomarqueurs.

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Evidemment, tout ce travail aboutira au développement de la médecine de demain, celle d'une médecine personnalisée qui est adaptée à chaque patient puisque via l'étude pharmaco-spécifique et en étroite collaboration avec le personnel soignant, nous aiderons à la mise en place une médication appropriée. 

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